En production porcine, une maternité collective regroupe les truies gestantes d’un collectif de producteurs, afin d’assurer leur approvisionnement de porcelets en bonne santé. Plusieurs producteurs désirant faire de l’engraissement de porcs partagent donc des places en maternité, c’est-à-dire qu’au lieu de posséder leur propre maternité, ils ne conservent que des parcs d’engraissement et assurent leur approvisionnement en porcelets par cette maternité collective. Cette façon de faire s’avère très économique et rentable sur plusieurs points. Le concept de maternité collective existe depuis une vingtaine d’années en Europe. C’est un modèle qui a fait ses preuves, en France notamment.
Ce modèle de production permet l’économie d’échelle, l’efficience, l’efficacité et, surtout, la bonne santé des troupeaux, pour être en mesure de répondre aux exigences du marché, notamment en matière de bien-être animal et de traçabilité. Les maternités collectives permettent de valoriser l’industrie porcine au Québec, d’assurer la pérennité de la filière porcine québécoise et d’affirmer notre compétitivité sur les marchés internationaux.
Les maternités collectives permettent de fournir les porcelets nécessaires pour faire vivre une quarantaine de fermes familiales déjà existantes à l’extérieur de la région. Elles constituent un modèle performant, novateur et à propriété partagée qui permet de répondre aux besoins des producteurs porcins en les approvisionnant en porcelets sains.
De nombreuses actions ont été mises en œuvre afin de faire du projet de maternités collectives au Témiscamingue un modèle de développement durable. On a tenu compte de ses trois piliers : économique, social et environnemental.
Les mesures de protection de l’environnement proposées répondent donc à toutes les normes et règlementations (et les dépassent même dans plusieurs cas), tout en permettant la réalisation d’un projet économiquement viable.
L’investissement initial et l’apport à l’économie régionale (approvisionnement en grains, épandage de fertilisants à moindre coût pour les producteurs receveurs de lisier) contribuent également à maximiser les retombées pour la région.
La composante sociale du développement durable est aussi au cœur de la démarche, et nous sommes ouverts au dialogue avec la collectivité d’accueil ainsi qu’aux propositions d’améliorations du projet.
Une à deux fois par semaine, le lisier accumulé sous les bâtiments d’élevage est évacué vers des fosses étanches en béton armé. Il est acheminé par un tuyau et se déverse au fond de la fosse afin d’éviter le brassage et les odeurs.
L’épandage est fait au printemps et à l’automne, par un forfaitaire embauché par les fermes. De cette façon, nous pouvons nous assurer du respect des plans agroenvironnementaux de fertilisation (PAEF) établis par l’agronome des agricuteurs et des distances séparatrices.
Le système d’épandage du lisier par irrigation permet d’éviter la compaction des sols causée par le passage des citernes dans les champs. L’utilisation d’une rampe à injection (ou d’une rampe à pendillards dans les prairies) réduit considérablement les odeurs, puisque le lisier n’entre pas en contact avec l’air.
Les carcasses d’animaux morts sont compostés à l’aide d’un composteur à tambour rotatif. Il est important de préciser que les carcasses d’animaux morts ne sont pas visibles ou gardées à l’extérieur des bâtiments pour des raisons de salubrité et de biosécurité.
Les bâtiments se trouvent à l’écart des périmètres urbains. Leur emplacement tient compte de la direction des vents dominants et respecte les distances séparatrices requises (les dépassent, même) entre eux et les maisons voisines.
Certains bâtiments se trouveront en terrain boisé, ce qui créer une barrière naturelle contre les odeurs. Pour les autres bâtiments, des haies brise-odeurs ont été plantées et viendront à termes, limiter la propagation d’odeurs. Ces mesures, qui sont les plus efficaces, ont été retenues pour le projet.
Les lieux d’élevage seront munis de bols économiseurs d’eau, c’est-à-dire d’augettes individuelles dans lesquelles les animaux font couler l’eau. Ce système permet une réduction du volume de lisier pouvant atteindre 35 %, comparativement à la « tétine d’abreuvement » traditionnelle, une sorte d’abreuvoir sans réserve d’eau à laquelle le porc s’abreuve directement.
L’ajout de toits sur les fosses empêche les précipitations d’y entrer. C’est une mesure qui vise davantage à réduire le volume de lisier à épandre, donc les coûts d’épandage. Du point de vue des odeurs, l’ajout d’un toit a très peu d’impact.
Le Conseil canadien du porc (CCP) a entrepris en 2014 une révision de son programme Bien-être animal (BEA). Le nouveau programme de bien-être animal a été lancé en 2019 et se nomme maintenant PorcBIEN-ÊTRE. Ce dernier fait partie de la nouvelle plateforme de programmes du CCP, baptisée l’Excellence du porc canadien. Cette plateforme comprend également les programmes PorcTRACÉ et PorcSALUBRITÉ. Tous les éleveurs de porcs québécois sont tenus de se conformer à ce nouveau programme et aux exigences de la dernière version du Code de pratiques pour le soin et la manipulation des porcs. Rappelons qu’ils étaient déjà tenus de respecter les programmes AQC (assurance-qualité canadienne) et BEA en vertu du Règlement sur la production et la mise en marché des porcs.
Le Programme PorcBIEN-ÊTRE régit les aspects suivants de la production :
- Logement et installations des animaux
- Nourriture et eau
- Santé animale
- Pratiques d’élevage
- Transport
- Euthanasie
Une à deux fois par semaine, le lisier accumulé sous les bâtiments d’élevage est évacué vers des fosses étanches en béton armé. Il est acheminé par un tuyau et se déverse au fond de la fosse afin d’éviter le brassage et les odeurs.
L’épandage est fait au printemps et à l’automne, par un forfaitaire embauché par les fermes. De cette façon, nous pouvons nous assurer du respect des plans agroenvironnementaux de fertilisation (PAEF) établis par l’agronome des agricuteurs et des distances séparatrices.
Le système d’épandage du lisier par irrigation permet d’éviter la compaction des sols causée par le passage des citernes dans les champs. L’utilisation d’une rampe à injection (ou d’une rampe à pendillards dans les prairies) réduit considérablement les odeurs, puisque le lisier n’entre pas en contact avec l’air.
Oui. Le bien-être animal constitue une priorité pour les Fermes boréales. Nous visons des marchés qui ont des exigences élevées sous cet aspect, et nous voulons dépasser celles-ci. De plus, nous voulons être un modèle de production porcine durable et nous privilégions le BEA de différentes façons, notamment :
- Les truies gestantes sont logées en grands groupes et le personnel doit les côtoyer chaque jour, ce qui favorise le lien entre l’homme et l’animal.
- Les cages de mise bas sont de plus grande dimension (elles sont nécessaires pour une courte période afin d’assurer la sécurité des porcelets).
Les porcelets ont des niches équipées d’un chauffage d’appoint qui permet d’assurer un confort optimal.
C’est le Conseil canadien du porc (CCP), par l’intermédiaire des programmes PorcSALUBRITÉ et PorcBIEN-ÊTRE, qui est responsable de faire respecter les normes nationales relatives à la salubrité des aliments et au bien-être animal. Pour en savoir davantage, consultez le site du Conseil canadien du porc.
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